« Une seule espèce est responsable de la pandémie du COVID-19 : la nôtre » : le rapport choc de l’IPBES

Alors que la Chine est pointée du doigt, suivi du pangolin et enfin des chauves-souris, peu avaient alors envisagé que le véritable responsable de cette pandémie est l’Homme, trop occupé à faire le procès de ces derniers, tout en rasant une partie de l’Amazonie et polluant les eaux avec des tonnes de pétrole.

Code Animal se penche sur le rapport IPBES en lien avec les sujets liés à la faune sauvage

Si certains ont choisi de garder des œillères et de nier le dérèglement climatique, des faits comme la fonte des glaces, l’augmentation des températures, la disparition accélérée de nombreuses espèces  animales ainsi que l’apparition de nouveaux virus devraient nous inciter à nous poser les véritables questions.

La pandémie du COVID-19 provoque des effets dévastateurs, notamment  sur l’économie car elle est mondiale,  le virus ayant circulé rapidement. Mais dans les faits, d’autres pandémies ont déjà atteint l’humanité; les plus récentes  comme le VIH, l’ESB, H5N1, Ebola, Zika, etc…ont déjà causé la mort de milliers de  personnes.

En fait, il est aujourd’hui acté que  les activités humaines  sont les premières responsables de la transmission de ces virus qui provoquent ces zoonoses, c’est-à-dire des maladies/infections transmises des animaux aux humains et des humains aux animaux. Ces virus se transmettent d’autant plus rapidement qu’ils bénéficient des conséquences de notre mode de vie de plus en plus destructeur de l’environnement  .

« Les pandémies représentent une réelle menace pour la santé et le bien-être des populations de notre planète. (…) Les pandémies proviennent de divers microbes transportés par des réservoirs d’animaux, mais leur émergence est entièrement liée aux activités humaines. »

Depuis 2000,  13 espèces d’animaux  ont été déclarées « éteintes » avec parmi elles : le puma d’Amérique du Nord (puma concolor couguar), le Rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest, la panthère nébuleuse de Formose, la tortue géante de l’île Pinta des Galapagos.

La dernière Liste rouge (c’est-à-dire l’inventaire mondial de l’état de conservation global des espèces végétales et animales) établie par l’UICN en 2020 comptait 32 441 espèces menacées sur 120 372, dont 41% des amphibiens, 14% des oiseaux et 26% des mammifères, 30% des requins et raies, 33% des coraux constructeurs de récifs et 34% des conifères. 1606 de ces espèces menacées se situent en France, faisant d’elle le dixième pays à héberger le plus grand nombre d’espèces menacées.

Pour faire face à ces nouveaux défis, une interface internationale composée d’experts qui assistent les gouvernements sur les questions de la biodiversité a été fondée en 2012 sous l’égide de l’ONU. Cette interface nommée l’IPBES a réuni dernièrement 22 experts de toutes nationalités, les conclusions de leur travail commun devant permettre de guider les gouvernements dans leur lutte contre la pandémie du COVID-19 et les suivantes…

Le rapport rendu est divisé en cinq sections, à travers lesquelles sont détaillées les « solutions »  proposées  par ce panel d’experts.

« Section 1 : Les relations entre l’homme et la biodiversité sous-tendent l’émergence des maladies et offrent des possibilités de prévention, de contrôle et de mesures d’intervention en cas de pandémie. »

Les pandémies commencent ainsi : un individu ou un groupe entre en contact avec un animal infecté par un agent infectieux transmissible selon différentes modalités, l’infection commence à se propager .

Ce risque de contagion est inévitablement lié aux interactions faune sauvage – animaux de bétail – êtres humains. En effet, en transformant certaines terres en zone urbaine, les maladies se propagent plus facilement, les contacts entre animaux sauvages et domestiques étant largement plus nombreux et facilités . Ce risque est également étroitement lié au dérèglement  climatique qui vient perturber le mode de vie des animaux sauvages par la destruction de leurs habitats ou de leur source de nourriture.

Pour ces scientifiques, la demande accrue de viande (notamment dans les pays développés) a aussi largement contribué au développement de ces maladies infectieuses. En effet, pour  répondre à cette demande, un mode de production intensif a engendré directement ou indirectement une menace pour la biodiversité, notamment par la déforestation.

L’uniformisation des espèces domestiques élevées pour leur viande, notamment le bétail et les volailles, permet à un virus de se multiplier d’autant plus facilement qu’il ne doit pas constamment se réadapter. Ces groupes d’animaux d’élevage artificiellement sélectionnés sont génétiquement proches les uns des autres, ce qui facilite la multiplication et la transmission d’un virus d’un animal à l’autre, la promiscuité étant bien évidemment un facteur aggravant .

Le but est de produire toujours plus, de consommer toujours plus et souvent des produits de médiocre qualité, à moindre coût : la quantité plutôt que la qualité . Les scientifiques illustrent aussi volontiers leurs propos avec l’exemple de l’huile de palme qu’on retrouve dans une quantité incroyable de produits alimentaires aujourd’hui.

Pour obtenir cette huile bon marché, une partie de la forêt primaire amazonienne est rasée ou  brûlée, la biodiversité incroyable  qu’elle abrite est détruite dans le même temps.

Source : Phys.org

« Section 2 : L’utilisation des terres et changement climatique comme facteurs de risque de pandémie et de perte de biodiversité. »

Il s’agit de terres qui ont été partiellement ou totalement converties pour un usage exclusivement agricole ou encore dans le but d’extraire des ressources naturelles ( bois, métaux précieux, pétrole…). Le constat des experts est on ne peut plus clair : voici  deux des cinq causes les plus destructrices pour la biodiversité.

Les habitats naturels sont détruits, réduisant par la même occasion la barrière qui sépare les hommes des animaux sauvages, et donc la transmission  des virus.

Actuellement, plus de 50% de la population mondiale vit en milieu urbain,  ce chiffre devrait passer à 70% d’ici 2050. Les habitats naturels sont détruits par les humains de plus en plus nombreux sur une planète non extensible. On défriche, on déforeste, on cultive, on élève du bétail, on construit des habitations au détriment des espaces encore vierges et si riches en biodiversité.

« Section 3 : Le commerce de la faune, la biodiversité et les pandémies. »

Il y a bien sûr l’exemple désormais célèbre du marché de Wuhan où des animaux sauvages étaient entassés vivants dans des conditions sanitaires déplorables, dans une promiscuité naturellement totalement  improbable ,  dans des états de stress intense, facteur aggravant connu pour le développement de maladies. Si on ajoute à cela l’ atmosphère humide et chaude de ce genre d’endroits , toutes les conditions étaient réunies pour la propagation de  pathogènes, ce que nombre d’experts avaient prévu depuis longtemps déjà.

Mais  le commerce international de la faune sauvage, avec l’engouement de plus en plus important des particuliers pour les NAC exotiques constitue aussi un véritable risque d’émergence de nouvelles pandémies.

Le trafic d’animaux sauvages est très lucratif, qu’il soit légal ou non.

Illégal, il est très souvent corrélé de près ou de loin aux trafics d’armes ou de drogue, avec des réseaux bien organisés.L’animal n’est alors qu’un simple objet susceptible de rapporter beaucoup d’argent, pas question de notion de bien-être de l’individu ou de préservation des espèces.

Pour tenter de limiter le trafic, un traité multilatéral, la CITES, a été signé en 1973. Elle compte  aujourd’hui 183 États membres et a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.

L’Amérique du Nord, l’Europe et quelques pays d’Asie sont les plus grands importateurs de ces animaux sauvages qui viennent d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Asie du Sud-Est et d’Océanie.

Le prélèvement dans la nature étant encadré ou interdit en fonction des espèces, de nombreux élevages d’animaux sauvages ont vu le jour. Le profit financier est le principal but de ce genre d’élevage, il s’agit de produire des animaux non domestiques utilisables comme des animaux  de compagnie, mais il y a aussi des élevages d’animaux sauvages élevés pour leur chair , pour la médecine traditionnelle ou pour fabriquer des objets décoratifs ou des vêtements. Les conditions sanitaires dans ce genre d’élevage ne sont pas toujours optimales et propices aussi à la diffusion de germes.L’industrie de la mode, qui est d’ailleurs un des secteurs  les plus  polluants sur cette planète , est friande du cuir et de la fourrure de ces animaux.

Pour mémoire en  2003, une épidémie de  variole du singe (Monkeypox), dont le point de départ est l’ Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, a sévi aux États-Unis suite à l’importation de rats de Gambie contaminés . Dans les animaleries où ils étaient vendus comme Nacs, la transmission virale humaine s’est faite par l’intermédiaire de chiens de prairies avec qui ils étaient en contact direct.

Le SARS est apparu en Chine en 2002 après que la population provinciale ait augmenté de 38% et avec elle, la consommation de viande de faune sauvage, sous l’appellation de Yewei, nom chinois pour la viande de gibier.Le premier cas a été établi dans un restaurant où la civette masquée( Paguma larvata ), petit mammifére carnivore de la famille des viverridés était servie comme l’une de ses spécialités.

Dernièrement, le COVID-19, bien que sa source temporelle et géographique ne soit pour le moment pas parfaitement établie, proviendrait de la région chinoise d’Hubei en novembre 2019. La majorité des personnes infectées auraient été sur le marché aux poissons de Wuhan, Chine.

Il y a d’énormes  lacunes en matière juridique concernant le contrôle du trafic de faune sauvage. Ainsi, le rôle de l’OIE, l’Organisation mondiale de la santé animale, est crucial pour tenter de limiter les risques de pandémie liés au commerce international. Les pays membres de cette organisation sont soumis à des mesures, ils doivent jouer le rôle de sentinelle  et  émettre des rapports en cas d’apparition de maladies inhabituelles pouvant être d’origine animale.

La CITES fournit un mécanisme de contrôle en invitant les États signataires à prendre des mesures légales s’agissant de l’interdiction de ce commerce, tant au niveau de l’import que de l’export.

« Section 4 : Le contrôle des pandémies dépend de la biodiversité et affecte celle-ci. »

Il est évident qu’une connaissance approfondie et une compréhension des écosystèmes  sont indispensables pour le contrôle des pandémies. La plupart des principes actifs des médicaments sont d’origine naturelle et issus des plantes, la recherche et leur synthèse chimique pour certains d’entre eux permettent ensuite leur utilisation à grande échelle. Pour la mise au point de vaccin, il existe des collaborations plus ou moins étroites entre équipes scientifiques et nations .

Les actions pour contrôler les pandémies n’ont pas toujours été judicieuses et les exemples sont nombreux pour illustrer le fait que les solutions préconisées pour éradiquer une maladie ont eu à terme plus d’impact négatif sur la santé humaine et/ou l’environnement que n’en a eu le pathogène initial.

Par exemple, dans les années 1950/1960 , de nombreux animaux sauvages dont les rhinocéros noirs (Diceros bicornis) furent massacrés  pour contrôler un virus  alors que l’espèce  était déjà classée  en danger , elle est aujourd’hui « en danger critique d’extinction ».Même problème  pour le contrôle des insectes, qui sont souvent vecteurs de maladies.

Identifier un vecteur animal  de maladie ne signifie pas qu’il faut  tout simplement éradiquer l’animal en question. Comme tout être vivant, il a sa place et son rôle dans l’écosystème. En fonction de la place qu’il y occupe, son éradication peut entraîner des conséquences dramatiques par effet domino sur d’autres espèces et sur l’environnement.Le meilleur exemple est peut être celui des chauve souris, qui par leur métabolisme particulier, sont des réservoirs de virus et donc des agents potentiels de transmission de pathogènes. Mais leur rôle crucial dans la nature aussi bien pollinisateur que  régulateur d’insectes, fait que leur éradication aurait des conséquences désastreuses sur l’environnement.

Les pandémies peuvent également être transmises de l’homme aux animaux sauvages. Comme cela a été le cas avec le virus H1N1 qui s’est transmis de l’être humain aux animaux de rente (cochons de ferme, dindes, visons), domestiques (chiens, chats, furets) et sauvages (grands singes, pandas géants, guépards, blaireaux américains, moufettes rayées).

Concernant le COVID-19, il y a des inquiétudes sur une possible contamination de la faune sauvage (dont les rongeurs et primates).

Mais elle peut aussi être transmise à des espèces endémiques (aux espèces localisées dans un espace défini ou restreint). Comme cela a été le cas pour une ferme à visons aux Pays-Bas qui avait été infectée par des employés atteints du COVID-19, ainsi que dans certains zoos.

Les grandes victimes de ce confinement sont également les pays pour qui le tourisme est essentiel dans le PIB. Les restrictions salariales généralisées ont nettement fait augmenter la pratique d’activités illégales (extraction de matières naturelles, exploitation forestière, braconnage d’animaux sauvages …)

Il faut donc comprendre les enjeux significatifs de la reprise à la normale de nos activités pour la biodiversité. Les scientifiques citent dans le rapport l’exemple de l’aide financière pour « aider les régions à se reconstruites et soutenir les investissements dans la transition verte et numérique » de 1 834,3 milliards d’euros accordés par l’Union européenne le 21 juin 2020, dont 750 milliards sont octroyés aux efforts de relance.

Il est d’un impératif vital d’inclure la biodiversité dans les budgets gouvernementaux afin de la préserver. Pour cela, plusieurs grandes organisations « ont reconnu le rôle des solutions fondées sur la nature pour contribuer à la conservation de la biodiversité et à l’effort global d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques, en plus d’apporter d’autres avantages substantiels aux personnes et à la nature. » Ces solutions étant définies par l’IUCN comme « actions visant à protéger, à gérer et à restaurer durablement les écosystèmes naturels ou modifiés qui répondent efficacement et de manière adaptative aux défis sociétaux, tout en procurant des avantages pour le bien-être humain et la biodiversité. »

« Section 5 : Options stratégiques visant à favoriser un changement transformateur en vue de prévenir les pandémies. »

Dans le but de prévenir les pandémies, l’adoption de l’approche « One Health » est de plus en plus  privilégiée , reconnaissant ainsi une santé unique aux Hommes, autres animaux et à l’environnement,  indéniablement liés les uns aux autres.

Ainsi, il est recommandé, afin de prévenir les futures pandémies de :

  • Créer un conseil ou groupe intergouvernemental composé d’experts,
  • Accroître la durabilité des terres agricoles plutôt que son expansion,
  • Réduire le trafic de de la faune sauvage,
  • Combler les lacunes en matière de connaissances des pandémies et du fonctionnement de la biodiversité,
  • Favoriser un rôle pour tous les secteurs de la société.

Quelques chiffres clefs du rapport :

  • 70% des maladies et la plupart des pandémies sont des Elles ont été transmises à travers la faune sauvage, le bétail et l’Homme.
  • 1,7 millions de virus actuellement non découverts sont présents dans les hôtes de mammifères et d’oiseaux. Parmi celles-ci, 540 000 à 850 000 pourraient infecter les humains.
  • 22 à 31 milliards de dollars seront nécessaires pour la mise en place de la politique One Health qui vise à repenser notre relation avec la faune et la flore.
  • 16 millions de milliards de dollars c’est le coût du COVID-19 pour les États-Unis seuls.
  • +30% de risque d’émergence de maladies liées à l’urbanisation, l’expansion de l’agriculture et le changement d’utilisation des terres (îlots de chaleur urbains c’est-à-dire des élévations localisées de températures, brûler des forêts pour défricher des terres) depuis 1960.
  • 24% de la faune et de la flore font l’objet de transaction internationale, pour une valeur totale de 107 milliards en 2019. Ce commerce international des espèces était cinq fois moins élevé ces 14 dernières années.
  • 7 000 à 13 000 colis par mois ont été acheminés aux États-Unis entre 2000 et 2015, faisant des Étasuniens les premiers importateurs en matière de commerce de la faune sauvage.
  • 77 milliards de dollars et 14 millions d’emplois c’est ce qu’à rapporté l’élevage sauvage (« non traditionnel » comme le chien) en Chine avant le COVID-19.
  • +2°C prévu d’ici 2100, entrainerait la perte de +50% de la faune dont 18 % (6 à 35 %) des espèces d’insectes, 8 % (4 à 16 %) des espèces de vertébrées et 16% (9 à 28 %) des espèces végétales étudiées.
  • 500% et 2000% d’augmentation de la valeur d’un NAC entre 2005 et 1980.
  • 30 à 60% de qualité de l’air dont ont bénéficié la Chine, l’Inde, la Malaisie, le Brésil et l’Italie pendant la période d’inactivité liée aux confinements.

« Sans stratégie préventive, les pandémies vont émerger plus souvent, se propager plus rapidement, tuer plus de gens et affecter l’économie mondiale avec des impacts dévastateurs sans précédent » (extrait du rapport de l’IPBES, Benjamin Roche, directeur de recherche à l’IRD et expert membre de l’IPBES).

Et si une alternative au vaccin était possible ? C’est ce que démontre le rapport de l’IPBES qui affirme  qu’un changement radical dans nos modes de consommation pourrait suffire a limiter le risque de  futures pandémies. Une volonté politique de changement est dans ce cas indispensable mais les gouvernements seront-ils enclins à les écouter et  agir en ce sens ?

Bérangère Abba, secrétaire d’État chargée de la biodiversité aux côtés de Madame Pompili, et récemment élue vice-présidente de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement s’est  prononcée à ce sujet : « Pour éviter la multiplication des pandémies, nous devons adopter une approche « One health – Une seule santé », préventive, globalisée et qui fasse de la préservation de la biodiversité une priorité politique, économique et sociale. Notre gouvernement s’y engage en participant, à l’émergence d’une telle approche à l’échelle internationale, notamment en s’engageant pour le succès de la COP15 ».

Prévenir les  prochaines épidémies serait cent fois moins coûteux  que de les affronter les unes après les autres. Alors que la France revit son deuxième confinement, « économie » « travail » « dette » sont les mots qui sont sans cesse prononcés et répétés. Mais qu’en est-il de la faune et de la flore sauvages ? Alors que la Terre a atteint son point de non retour sur l’épuisement de ses ressources, la principale  préoccupation humaine reste économique . Alors que 1% des Hommes détient la  moitié de la richesse mondiale, et investit dans des activités nocives pour la planète, des hommes, femmes, enfants et animaux meurent.

La préservation de l’environnement est devenue un thème majeur — ouvrages, émissions de télévision, films et dessins animés y sont consacrés. Les experts qui  alarment les gouvernements depuis des années déjà ,notamment sur la fonte des glaces, commencent tout juste à être entendus et à obtenir des avancées  concrètes significatives . Et c’est aussi grâce à la prise de conscience généralisée, le mécontentement et les revendications des populations mondiales que la classe politique  mondiale va finalement être contrainte à réagir.

Pénélope Ehles & Sophie Wyseur

Quelques liens utiles :