L’État de New York interdit la vente d’animaux en animalerie.

Selon le site Alternativi, publié le 7 juin, la nouvelle tombe ! Parmi les 6 autres États ayant déjà signé cette loi, c’est maintenant au tour de celui de New York d’interdire la vente de chat, de chien et de lapin en animalerie. L’Etat de New York rejoint donc le Maryland, l’Illinois, Washington, la Californie et le Maine.

Une décision importante, mais qui ne plaît pas à tout le monde :

Cette décision est saluée par les associations défenseurs des animaux, comme l’ASPCA (Société Américaine pour la prévention contre la cruauté envers les animaux), et critiquée par certains organismes comme l’American Kennel Club, principale fédération canine des États-Unis qui proclame que cela nui au marché actuel et peut provoquer la faillite de ces gérants d’animalerie.

Pour autant, en finir enfin avec ces « usines à animaux » était une évidence car grandir dans cet environnement leur laissait des séquelles à vie, rapporte Slate, surtout quand on sait que des chats et des chiens tout aussi adorables, sont disponibles dans les refuges près à être accueillis dans leur nouvelle famille.

Photo credit : Unsplash

Prendre des animaux en refuge permet donc d’éviter que plus de 1.5 millions d’entre eux soient euthanasiés et que parmi les 6.5 millions qui intègres un refuge par an dans le pays, certains intègrent directement un vrai foyer. Ces chiffres nous sont donnés par le site Alternativi qui indique également que la plupart des animaux d’animalerie sont nés d’un élevage intensif ce qui parait inconcevable quand on sait que ce n’est pas par soucis de manque, puisque 6.5 millions d’entre eux, abandonnés, se retrouvent en refuge. Il est donc plus que raisonnable de ne plus permettre cette vente et de sauver ceux qui ont été laissé pour compte et qui méritent tout autant un nouveau foyer.

Les éleveurs épargnés :

En revanche cette loi ne s’applique qu’aux animaleries, en effet les éleveurs ont encore le droit de vendre les chiens et chats d’élevages, mais doivent cependant ne passer par aucun intermédiaire. C’est-à-dire que la personne qui achète l’animal doit-être son futur éleveur.

Une mesure qui devrait s’étendre :

Une chose est sûre le commerce ne devrait pas perdurer au détriment d’être vivant. C’est pourquoi cette loi, devrait s’étendre et d’autres états devraient suivre le pas.

Roxane Marylin

Photo credit : Unsplash