Ouvrages sur la condition de l’animal dans notre société

«Dictionnaire passionnée des animaux »
Allain Bougrain Dubourg – Ed. Delachaux et niestlé – mars 2013

Sous forme d’Abécédaire, Allain Bougrain Dubourg nous raconte une vie de passion consacrée aux animaux.
Tour à tour spectateur émerveillé de la nature et farouche acteur de sa protection, il s’est frayé un parcours hors du commun qui donne tout son sens à l’idée selon laquelle on ne protège bien que ce que l’on connaît bien. Du manchot, en Antarctique, qui tente de lui voler son feutre, aux chiens, en Normandie, dressés pour aider les handicapés, en passant par le jeune rhinocéros qu’il nourrit au biberon, chaque rencontre est source de compréhension, de compassion et d’émotion.
De chaque aventure avec les hommes et les animaux, Allain Bougrain Dubourg tire une leçon philosophique qui nous rappelle que nous sommes partie intégrante de la nature.

Célèbre défenseur de la cause animale au travers de ses fonctions de journaliste, de producteur et de président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), Allain Bougrain Dubourg anime, avec la philosophe Élisabeth de Fontenay, l’émission de radio « Vivre avec les bêtes » sur France Inter.

«Respecter les animaux à petit pas »
Florence Pinaud et Anne Lise Combeaud – Acte Sud Junior – février 2013

L’homme préhistorique cherchait à se protéger des animaux, à survivre parmi eux. Au fil des siècles, il a pris le pouvoir sur l’ensemble du monde animal, domestiquant certaines espèces et en détruisant d’autres. Pourtant les animaux ont des droits. Cette récente prise de conscience est en passe de modifier profondément les rapports entre l’humain et l’animal. Les éthologues, qui étudient les moeurs animales, ont montré que les animaux sont sensibles à la douleur, communiquent, sont capables de mentir, de rire, d’établir des stratégies…
Malgré ces avancées, les abus envers les animaux restent fréquents : conditions d’élevage souvent cruelles, expériences menées par des laboratoires sur des animaux cobayes, nombreuses menaces sur les espèces ou actes de maltraitance envers les animaux de compagnie… Sous la pression des associations et de certaines stars, les gouvernements commencent à prendre des mesures de protection, mais il reste beaucoup à faire !

«Les animaux sont-ils bêtes ? »
Alain Leygonie, Edition Klincksieck, janvier 2011

Il y a un mystère animal dont le moindre mérite n’est pas de résister à la pensée : s’agissant de la question animale, le propos des philosophes, aussi grands soient-ils, est en général affligeant. Devant la bête silencieuse, profonde, énigma-tique, le discours philosophique (et même scienti-fique), enlisé dans l’humain, se déprécie et se mord la queue : on croit parler de l’animal, c’est encore et toujours de l’homme qu’il s’agit. Chassez l’humain, il revient au galop…
Rétablir l’animal dans sa dignité ontologique, s’étonner du mépris dans lequel il est tenu au nom de l’Intelligence, dénoncer la bêtise des opinions communes engraissées à la Raison, chasser la honte des origines, telle est l’ambition de cet essai qui combine la réflexion, l’anecdote et le récit métaphorique, pour tenter de rompre le douloureux « silence des bêtes »

«Dictionnaire horrifiée de la souffrance animale »
Alexandrine Civard-Racinais, Edition Fayard, 2010

« L’enfer n’existe pas pour les animaux, ils y sont déjà… » Cette sentence de Victor Hugo ne s’est malheureusement pas démentie en un siècle. De la poule de batterie assignée à résidence sur la surface d’une feuille A4 au sacrifice des animaux de laboratoire, en passant par la fouille manuelle des truies pendant leur mise bas, Alexandrine Civard-Racinais propose une recension de la plupart des violences infligées aux bêtes à poil, à plumes et à écailles pour les besoins de notre alimentation, de notre confort ou de nos loisirs.
Loin d’être anecdotiques, les situations parfois ubuesques présentées ici sont le reflet des choix de notre société. Ce Dictionnaire horrifié se soucie donc, aussi, de nourrir une réflexion citoyenne. Ceux qui souhaitent se comporter en consommateurs informés sauront désormais à quoi s’en tenir. Ceux qui aiment à se cacher derrière leur petit doigt continueront à feindre d’ignorer que la cruauté à l’égard des animaux peut nous accoutumer à la cruauté envers les hommes.

«Le scandale de l’animal business »
Caroline Lanty – Editions du Rocher, 2009

Le regard attendrissant des chiots et chatons parqués dans les vitrines d’animaleries cache souvent une réalité sordide. Celle d’un trafic d’animaux cruel mais très lucratif.
Ce commerce échappe à tout contrôle douanier, sanitaire ou économique et alimente une demande croissante, irresponsable, d’animaux de compagnie devenus animaux objets. Sait-on que ce trafic, de chats et de chiens principalement, est souvent organisé par des filières mafieuses d’Europe de l’Est ? Mais pas seulement… De nombreux élevages en France le pratiquent également. A-t-on idée des sommes que génère ce marché et dans quelles conditions ces animaux marchandises sont élevés, transportés et vendus ?
Face à la passivité des pouvoirs publics, la SPA a dû prendre les devants et créer une cellule de choc, la Cellule anti-trafic, destinée à lutter en France et en Europe contre les trafiquants d’animaux. Mais elle a besoin d’un soutien juridique et pénal, aujourd’hui inefficace, voire inexistant, pour convaincre gendarmes, policiers, et surtout le ministère de l’Agriculture et la Direction des services vétérinaires de la nécessité d’agir.
Ce livre fait la lumière sur des pratiques intolérables passées sous silence. Il dénonce également l’ineptie des lois sur les chiens dits dangereux et montre toute l’urgence de mesures protectrices des animaux, paradoxalement menacés par l’amour que nous leur portons.

Caroline Lanty, 28 ans, avocat au Barreau de Paris, a été présidente nationale de la Société protectrice des animaux de 2006 à 2008. Elle souhaite aujourd’hui sensibiliser et interpeller l’opinion publique pour dénoncer le commerce des animaux de compagnie, trop souvent relégué au rang de l’anecdote et du fait divers.

«Sales bêtes ? Respectons-les… »
Allain Bougrain Dubourg – Arthaud – 2008

Trafics de chiots, braconnage qui se pérennise, poules confinées dans des batteries, abeilles menacées par des produits chimiques… jusqu’à quand les animaux paieront-ils un aussi lourd tribut à nos exigences de production et à nos habitudes de prédateurs ? À la demande du président de la République, le ministère de l’Agriculture a engagé un travail de réflexion sur la protection animale. Cette initiative, baptisée « Rencontres animal et société », a fait renaître l’espoir de voir nos « voisins de planète » enfin respectés. Dans cette remarquable enquête, Allain Bougrain Dubourg fait le bilan des avancées et des échecs de la cause animale. Les actions entreprises sont d’importance : enquêtes multiples, procès engagés par les associations de protection animale, soins à la faune sauvage en détresse, opérations commando ou encore demande de modification du Code civil… Mais les résultats sont-ils à la hauteur des espérances ?

«Animaux esclaves »
Marie-Pierre Hage – Ed. Lucien Souny – 2008

Au bonheur des bêtes…Tel pourrait être le titre, ironique il va sans dire, de ce vibrant plaidoyer. Logés, nourris, parfois même déguisés, les animaux esclaves ont perdu ce qu’ils avaient de plus cher, leur liberté. Qu’ils soient animaux domestiques, pensionnaires de zoos, de refuges, artistes de cirque, ils n’ont qu’en apparence la vie belle.
Au service des hommes, ils sont pour eux une source de revenus, de divertissement ou de nourriture.
Avec une rare sensibilité, Marie-Pierre Hage explore le drame de leur condition à travers l’Histoire. Depuis le premier loup domestique, apprivoisé il y a 14 000 ans, jusqu’aux animaux de ferme en passant par les nouveaux animaux de compagnie (NAC), elle nous rappelle que tous ces êtres vivants ont une sensibilité et des états d’âme. Elle lance ici un bouleversant cri d’alarme et nous propose de consommer et de vivre autrement, dans le respect de la biodiversité et de la nature vritablement sauvage.

«La condition animale, plaidoyer pour un statut de l’animal »
Laurianne D’Este – Le Sang de la Terre – 2006

Ce livre se veut une défense de l’animal par rapport à son actuel statut hérité du code Napoléon (1804). Malgré les conquêtes sur le plan législatif et juridique de ces dernières années, jamais la condition animale n’a été aussi malmenée : transport, trafic, maltraitance, expérimentation et industrialisation de l’animal… L’animal est réifié, nié alors que le traité d’Amsterdam le reconnaît comme « être sensible ». Cette contradiction même rend la loi le plus souvent inapplicable en matière de justice. Notre propos a été de démontrer que l’anthropocentrisme et l’anthropomorphisme ont, pendant des siècles, présidé au destin de l’animal, que le rationalisme du XVIIe siècle a imposé avec Descartes l’animal-machine qui a permis tous les crimes commis à l’encontre de la vie animale, notamment l’expérimentation animale et certaines traditions d’une cruauté injustifiable.
Les recherches récentes de l’éthologie lui ont enfin restitué sa vraie place. Différent de l’homme, s’il ne possède pas le langage – organe social de communication – il possède ses codes qui sont aussi un langage comportemental dans un monde qui s’appréhende. C’est au nom de cette différence qu’un véritable statut de l’animal s’impose aujourd’hui, parce qu’il est notre semblable dans la chaîne de l’évolution ; autre et semblable, il peut nous réconcilier avec le sens du sacré que nous avons perdu car le langage ne résout pas tout, pas plus que le système juridico-social dans lequel nous vivons, créé pour les hommes, pour une société d’hommes. Aussi est-il peu lucide de tenter de lui appliquer notre système sociétal et d’évoquer la « personne animale ». Il nous faut inventer autre chose. Nous proposons quelques pistes. À l’heure où la biodiversité est en péril et où nous perdons de plus en plus nos liens avec la nature, l’animal nous rappelle nos origines. Il participe aussi de la vie et à ce titre est respectable. L’humanité ne peut que se grandir en reconnaissant des devoirs envers ce compagnon de l’évolution dont Darwin a fait un frère. Cet ouvrage fait aussi le point juridique sur la condition animale et sur les propositions de révision du code civil proposées par le rapport Antoine.

«Et l’homme créa l’animal »
Eric Baratay – Odile Jacob – 2003

Il y a eu la vache  » folle  » tremblante et flageolante.
Et les gigantesques tas de carcasses, embrasés pour éradiquer la fièvre aphteuse. Il y a désormais les bêtes clonées, bientôt produites à la chaîne comme des boîtes de conserve. Ces faits ont frappé l’opinion. Par leurs conséquences humaines, mais aussi parce qu’ils révèlent combien les animaux sont devenus dépendants des hommes. Comment en est-on arrivé là ? Comment est-on passé de la domestication des premières espèces sauvages au dressage des pitt-bulls, devenus les meilleurs amis des délinquants pour attaquer ou combattre ? Que faut-il faire des ours des Pyrénées, des loups des Alpes, des palombes du Sud-Ouest pour lesquels s’affrontent chasseurs et écologistes ? Bref, faut-il avoir peur de cette mainmise croissante de l’homme sur l’animal ?

«Un vétérinaire en colère, essai sur la condition animale »
Charles Danten – Vlb- 1999

En Amérique du Nord et en Europe, nous sommes de plus en plus nombreux à partager notre quotidien avec un animal de compagnie. En France, par exemple, 36 % des foyers possèdent un chien, ce qui représente près de 10 millions d’animaux. Toutefois, bien peu savent que ce phénomène a engendré un commerce très lucratif qui fait son profit de nos bonnes intentions. En effet, compagnies pharmaceutiques, fabricants d’aliments, élevages industriels, cliniques vétérinaires et d’autres sont au coeur d’une exploitation subtilement perverse. Un vétérinaire ose lever le voile sur les réalités gênantes qui se cachent derrière notre amour des bêtes. Cet essai constitue un véritable dossier noir des rapports que notre civilisation entretient avec les animaux.

«Si les lions pouvaient parler, essais sur la condition animale »
Sous la direction de Boris Cyrulnik – Qarto Gallimard – 1998

La nature des relations que l’Homme entretient avec l’Animal obéit à une loi inexorable : nul ne saurait aborder le monde des animaux sans y projeter son propre univers mental, soucieux, par là, de marquer strictement la frontière entre humanité et animalité.
Comment représenter le monde dans lequel vivent les animaux, quand il nous est très largement inconnu ? Pour en rendre compte, nous l’avons cerné en multipliant les approches et en mettant à profit toutes les compétences. Le vétérinaire, le mathématicien, le neurobiologiste, le psychanalyste, l’éthologue, l’historien, l’archéologue, l’anthropologue, le philosophe et le psychiatre apportent chacun leur contribution à l’édifice.
Le choix des auteurs et l’organisation des textes répondent à cette volonté d’interdisciplinarité, soit par des contributions originales qui donnent le dernier état du savoir, soit par des extraits empruntés à de multiples sources d’Aristote à Zola, de Darwin à Lévi-Strauss, de Freud à Jean-Paul II, de Genet à Yourcenar…

«Protection de l’animal »
Florence Burgat – Que sais-je ? PUF – 1997

L’essor actuel de la protection animale s’inscrit, socialement et politiquement, dans le cadre des mouvements de protection des « groupes vulnérables », selon l’expression de l’Unesco, ainsi que dans le cadre des perspectives écologiques au sens large. Si le caractère fondamentalement disponible de l’animal, et l’absence de toute dimension transgressive de sa mise à mort sont patentes dans les pratiques, elles ne vont pas de soi pour l’éthique…

«Défense des animaux, l’exemple de Fernad Méry, vétérinaire humaniste »
Francis Lescure – ouest Editions – 1995

Fernand Méry, initiateur du combat qui donnera à la protection animale une base juridique efficace, fut, sa vie durant, animé par deux passions : soulager l’animal qui souffre, et valoriser une profession qu’il jugeait sous-estimée.
Clinicien habile, orateur né, conférencier disert, organisateur efficace, homme de communication, Méry joua sur tous les registres pour défendre «ses amies les bêtes». Journaliste et écrivain, il usa fort habilement des medias, et de ses relations, pour promouvoir son action.
Francis Lescure retrace le parcours victorieux de ce vétérinaire humaniste. À travers le récit des espoirs, des difficultés, et des succès qui ont jalonné l’itinéraire de Fernand Méry, l’auteur rend hommage à celui qui, s’agissant des animaux, avait pour devise: «Les connaître pour les comprendre, les comprendre pour les aimer, les aimer pour les défendre.»

«Coups de sang »
Cavanna – Ed.Pierre Belfond – 1991 – Réédition Ed. J’ai Lu

Coups de sang, coups de rage, coups de gueule. Tout ce que Cavanna ne peut extérioriser depuis que n’existe plus Charlie-Hebdo l’étouffé et le fait bouillir. Il fallait que ça sorte, et voilà, cela donne Coups de sang. Ses grands thèmes d’indignation : la corrida, la chasse, la vivisection, la pollution, la publicité envahissante, le sport-magouille, la réussite par le fric, les fausses sciences. C’est un réquisitoire enragé et documenté sur une humanité moutonnière qui court égoistement, stupidement, à sa perte.

«Des hommes et des bêtes »
Revue Terrain – 1988

De la création d’une race chevaline à l’alimentation carnée, en passant par les combats de coq ou les « mémères à chats » du Père-Lachaise, sont ici réunies une série d’analyses sur l’importance et la signification de pratiques liées au monde animal, en milieu rural comme en milieu urbain.

«Et Dieu créa les animaux »
Allain Bougrain-Dubourg et Marcel Clébant – Robert Laffont – 1986

« Que serait l’homme sans l’animal ? Un handicapé qui n’aurait probablement pas survécu longtemps sur notre planète – les multiples histoires qui ponctuent cet ouvrage en font la démonstration », écrit Brigitte Bardot dès les premières lignes de sa préface à ce livre. C’est une longue, belle et parfois cruelle histoire qui unit l’homme et l’animal. Cette histoire, Allain Bougrain-Dubourg et Marcel Clébant ont entrepris de nous la raconter, en remontant à nos origines. C’est toute la condition -enfer ou paradis- des animaux qui est ici évoquée, illustrée par mille récits insolites, tendres ou brutaux, qui nous montrent ce que nous autres hommes avons fait, au cours des siècles de « nos amis les bêtes »…

« L’énergie de mon combat, c’est la Révolte ! J’aurais préféré l’Espoir ! L’ouvrage d’Allain Bougrain-Dubourg et de Marcel Clébant contribuera à montrer le chemin qui reste à parcourir. » Brigitte Bardot

«L’enfer des animaux »
Gilbert Picard, préface de Brigitte Bardot – Ed.le caroussel – 1986

Un milliard d’animaux sont tués en France chaque année.
Le Français prédateur ? Eh oui… Il égorge 860 millions de bêtes pour se nourrir. Il tire 60 millions de lapins et autre gibier. Il sacrifie 7 millions de chiens, singes, etc. pour les expérience de laboratoires.
Si on ne freine pas ce massacre aberrant, c’est tout l’équilibre de la vie qui sera compromis.
Etrange paradoxe ! Les Français par ailleurs dépensent 30 milliards de francs pour leur animaux domestiques !
Après l’enfer des secte, et la France envoûtée, Gilbert Picard s’attaque cette fois à un phénomène de société plus proche de nous encore. Et sans doute plus crucial.
Sans aucune sensiblerie mais sans complaisance, il nous entraîne dans l’enfer des animaux. Un livre document et un grand reportagesur les abattoirs, les laboratoires où l’on pratique la vivisection, les élevages concentrationnaires en batteries.
Il nous fait découvrir les agissements des trafiquants d’animaux. Il nous dévoile les coulisses des corridas, des cirques, des zoos, et même des réserves dites naturelles. C’est aussi un plaidoyer pour nos amis les bêtes.
Comme le dit l’auteur : « Les animaux n’ont que leur regard pour se faire comprendre. Cessons de détourner les yeux… »

«Les bêtes aussi ont le droit de vivre »
Pierre Ferran – Edition France -Empire – 1977

Aujourd’hui les bêtes vivent et meurent de plus en plus mal : une alimentation qui les force, des logements qui les martyrisent, les élevages en batterie pour les veaux, les porcs, la volaille, la clôture électrique, le barbelé…

Passionné, vibrant, persuasif, Peirre Ferran, s’est toujours battu contre ceux qui exploitent les bêtes sans les aimer. Il s’est fait le défenseur intransigeant des bêtes d’abattoir, des bêtes à fourrure, des animaux de cirque, etc. Parce que, pour lui, Les bêtes aussi ont le droit de vivre, de vivre et de mourir normalement.